dimanche 26 décembre 2010

Rééducation

Les problèmes nécessitant une rééducation orthophonique sont variés. Sans dresser une liste exhaustive, sachez néanmoins que les raisons les plus fréquentes sont :



> Les troubles de l’articulation, comme des difficultés à produire les sons de la langue, les troubles de la voix ou de la parole (mauvaise prononciation des mots).

> Le retard de langage, c'est-à-dire des difficultés à construire les phrases, ou encore à retenir les mots.

> Les difficultés d’apprentissage du langage oral et/ou écrit (retard simple).

> Les troubles spécifiques du développement du langage oral (dysphasie) et/ou écrit (dyslexie).

> Le bégaiement, mieux vaut le prendre en charge le plus précocement possible afin d’éviter qu’il ne s’installe.

> Les troubles du calcul et logico-mathématiques.

> Les troubles de la déglutition
, de la mastication.

> Les troubles secondaires liés à des pathologies aussi diverses que la surdité, la trisomie 21, l’infirmité motrice cérébrale (IMC), l’autisme, les défauts de prononciation et de déglutition en cas de fentes labio-palatines, de séquelles de chirurgie, de troubles de langage liés aux traumatismes crâniens (aphasies)...

mercredi 31 décembre 2008

Je n'ai pas pu trouver un titre







Voici un aperçu des tourments du monde mais il ne faut pas que nos yeux s'habituent à ce genre d'image car ils ne sont pas des images ils sont des réalités, et personne ne peut s'habituer face à une souffrance...

On se plaint tout le temps de nos conditions de vie « les rues 7ala m5arbine!! chay mé yi3jib » regardez les vrais gents qui doivent se plaindre,




mais non malgré tout cela ils continuent à vivre en essayant d’avancer pour convertir ces sangs qui coulent en fleures qui poussent !!
Nous se plaignons aussi des repas, « oh il n’y a pas de viande ! Oh les épinards sont très dégoutantes, je n’aime pas ça ; je n’aime pas cela » regardes les enfants à gaza qu’est ce qu’ils mangent !!




Mala fada il wé7id i7ib yitfarhid wou mich 3arif fine yimchi !!!!! C’est samedi soir, vous avez envi de s’éclater ? ! Mais où pouvez vous aller ?! voilà au gaza où les gents se promènent.

Ils ont l’embarra de choix, mais ils ont préféré se balader dans cette avenu agréable !!Ils ont l’embarra de choix, mais ils ont préféré se balader dans cette avenu agréable !!

Ils ont l’embarra de choix, mais ils ont préféré se balader dans cette avenu agréable !!

J'ai envie d’aller au théâtre ou bien regarder un film tragique !!, à gaza ils n’ont pas choisi et ils n’ont pas eu envi d’aller, alors avec un bon cœur et bonne intention, les israéliens et sans incitation, ils ont voulu ramener la scène chez eux , pour que les enfants palestiniens y participent au tant qu’acteur que spectateur puisque les enfants palestinien n’ont pas les moyens d’y allé ou même d’étudier l’art théâtral…. mais quel était le cout




C’est vraiment humain de la part d’Israël d'pporter aux enfants palestiniens un tel spectacle création Disney, vous ne croyez pas ??!!!

Envi de faire la sieste les bruits des voisins, ma maison qui s’ouvre directement sur la rue, le climat n’est pas convenable pour se reposer, mala fada !!

On doit se demander comment ces habitants vivent !!


Je veux dormir, j’ai sommeille, il n’y’a pas une ambiance motivante pour que j’étudies un peu avant de dormir, il vaut mieux que j’aille me coucher!!
Regardes ces pauvres palestiniens malgré tout ils résistent avec une grande motivation..



Elles doivent pourtant dormir car elles se lèveront tôt pour traverser toute la ville afin d’arriver à l’école…







Pour trouver un deuil d’une amie martyre dans leur classe ..





Quelle ambiance! mais elles ne baisseront pas leurs mains, elles vont venger leurs amie en étudiant dure et libérer leur pays ..( c’est ce qu’on doit faire nous aussi pour les aider)



« Au moment où nous écrivons ces lignes, à Gaza, il y a des mères qui mettent au monde des enfants condamnés avant leur naissance. Le nombre d’enfants qui meurent à la naissance à cause de la malnutrition s’accroît. Beaucoup des enfants survivants sont anémiques, car la mère a elle-même été sous-alimentée durant sa grossesse ». Silvia Cattori





Pour que tout ceux-ci cesse









Imaginez que vous êtes à la place de cet homme et entrain de courir avec votre enfant aux mains, sans savoir où aller ou quoi faire pour l’’aider





Imaginez-vous à la place de cette femme …

Dieu merci que nous sommes loin de tout cela, il faut donc en profiter pour les soutenir avec nos prières et nos cœurs et faire ce que eux n’ont pas pu faire, en étudiant dure et en se réjouissant de la vie sans oublier de prier qu’un jour ils auront une vie meilleur et une occasion pour qu’ils vivent ce que nous sommes entrain de vivre ou mieux.

dimanche 17 février 2008

Le débat Piaget/Chomsky

JEAN-FRANÇOIS DORTIER

En 1975, une rencontre historique opposa Jean Piaget et Noam Chomsky. Le psychologue et le linguiste confrontèrent leurs théories de l'acquisition du langage chez l'enfant.

Le cadre : octobre 1975, à Royaumont (Val-d'Oise), dans une magnifique abbaye cistercienne transformée en centre culturel, le Centre Royaumont pour une science de l'homme.

Les acteurs : Jean Piaget, le célèbre psychologue genevois, âgé de 79 ans. Longs cheveux blancs, sourire courtois, esprit vif et culture encyclopédique, il est l'une des grandes figures de la psychologie. Son contradicteur est Noam Chomsky, 47 ans, linguiste américain venu de Cambridge. Sa théorie de la grammaire générative a révolutionné la linguistique. Une pléiade de chercheurs - psychologues, linguistes, philosophes, neurologues... - participent au débat.

L'enjeu : confronter deux conceptions opposées de la genèse de la pensée et du langage, l'innéisme de Chomsky et le constructivisme de Piaget. Selon Chomsky, il existe des compétences mentales innées, inscrites dans le cerveau de l'homme, qui expliquent notamment ses capacités linguistiques universelles. Piaget soutient que les capacités cognitives de l'humain ne sont ni totalement innées, ni totalement acquises. Elles résultent d'une construction progressive où l'expérience et la maturation interne se combinent.

Premiers échanges

Comme l'ont proposé les organisateurs, le débat est préparé par un premier échange écrit. Piaget ouvre la discussion par un texte en sept points, qui résume sa théorie. La pensée ne fonctionne pas par un simple enregistrement des données (comme le supposent les empiristes) : pour saisir le réel, il lui faut des cadres mentaux. Mais ces cadres mentaux ne sont pas innés. La pensée se construit par étapes : de l'intelligence sensori-motrice, où l'action joue un grand rôle, au stade des opérations formelles, qui survient à l'adolescence.

Chomsky accepte d'emblée le cadre du débat. Il existe trois conceptions de la connaissance : l'empirisme, l'innéisme et le constructivisme. Piaget se définit lui-même comme constructiviste. Dans sa réponse, Chomsky se range sans équivoque dans la deuxième catégorie : « Jean Piaget qualifie très justement mes conceptions comme étant (...) une forme d'innéisme. » Et il ajoute aussitôt : « Précisément, l'étude du langage humain m'a amené à considérer qu'une capacité de langage génétiquement déterminée, est une composante de l'esprit humain... »

A son tour, Chomsky expose ses conceptions. Pour accéder à une grammaire précise (chinoise ou anglaise), l'enfant déploie une compétence particulière : découvrir les relations entre les mots, et groupes de mots, formant des phrases grammaticalement correctes. Tous les enfants du monde comprennent vite quelles sont les relations qui unissent le sujet (le chien) et son prédicat (aboie) ou les liens qui relient entre elles les grandes fonctions de la phrase : syntagme verbal et syntagme nominal.

Le but de la grammaire générative est de dévoiler ces règles profondes qui gouvernent la langue, ce noyau fixe, fondé sur des propriétés logiques, que l'enfant doit maîtriser pour pouvoir comprendre et produire des phrases. La rapidité avec laquelle il découvre ses propriétés, entre 2 et 5 ans, l'universalité de cette découverte (tous les enfants acquièrent le langage) suggèrent qu'il s'agit là d'une capacité innée, auquel l'humain est prédisposé. Les positions des deux auteurs sont donc clairement opposées. C'est à Piaget qu'il revient d'ouvrir le débat oral :

« Je suis d'accord sur le principal apport de Chomsky à la psychologie, le langage est un produit de l'intelligence ou de la raison et non pas d'un apprentissage au sens béhavioriste du terme. Je suis ensuite d'accord avec lui sur le fait que cette origine rationnelle du langage suppose l'existence d'un noyau fixe nécessaire à l'élaboration de toutes les langues (...). Je pense qu'il y a accord sur l'essentiel, et je ne vois aucun conflit important entre la linguistique de Chomsky et ma propre psychologie. »

D'entrée, Piaget fait une énorme concession théorique. Il admet que le langage repose sur une capacité logique à former des phrases grammaticalement correctes. Le débat doit donc porter sur l'innéité ou non de ce noyau fixe, cette capacité logique à produire le langage. Et il argumente : ce n'est pas parce qu'un comportement est universel et solidement enraciné qu'il est transmis héréditairement. Il se pourrait que certaines structures cérébrales et fonctions psychiques associées se stabilisent par une autorégulation, née de l'interaction entre le patrimoine génétique de l'espèce et l'expérience. L'hypothèse laisse sceptique François Jacob, prix Nobel de biologie, qui voit dans les thèses de Piaget un relent de lamarckisme.

Chomsky refuse de s'engager sur un tel terrain. Savoir si le noyau fixe est inné ou non, résulte ou non d'une mystérieuse autorégulation, ne constitue, selon lui, qu'un problème secondaire. La question est de savoir si ce noyau fixe existe, s'il est spécifique et s'il précède tout apprentissage. Les jeux semblent faits, car Piaget l'a admis un peu plus tôt...

Les échanges vont se poursuivre en gravitant autour de plusieurs questions : Peut-on prouver qu'une structure est innée ? Qu'une aptitude intellectuelle est déjà contenue en germe dans les stades initiaux ? Existe-t-il des mécanismes généraux du développement intellectuels ? A la question « peut-on vraiment prouver qu'une structure mentale est innée ? », Chomsky répond qu'il ne prétend pas vouloir démontrer l'innéité du langage. On ne peut pas « prouver », dit-il, que l'araignée tisse sa toile par instinct. Mais il est possible d'apporter des arguments convaincants qui « rendent plausible cette thèse ».

Pour lui, l'évolution du langage est comparable à celle de la vision. Il existe dans le cerveau des centres spécialisés qui concernent la vision des couleurs, des formes, du mouvement. Ces aptitudes à distinguer se développent par maturation progressive dans les premières semaines de la vie. Si on apprend bien à identifier tel ou tel objet, les dispositifs mentaux qui permettent de voir sont, eux, innés et hautement spécialisés. Chomsky se réfère alors aux travaux de David Hubel et Torsten Wiesel - deux biologistes dont les recherches commencent à faire grand bruit dans la communauté scientifique (1). Il en irait de même pour le langage. On apprend, certes, selon les cultures, des règles de grammaire et des lexiques de mots particuliers. Mais tout cela se fait à partir d'une capacité innée à organiser ces éléments entre eux.

Un test décisif

Piaget oppose alors à cette hypothèse un modèle concurrent. Si le langage apparaît vers 2 ans, ce n'est par seulement par une sorte de maturation interne. Son apparition a été préparée par plusieurs étapes de son développement intellectuel. L'accès au langage est conditionné par l'intelligence sensori-motrice. Elle se déploie au cours des deux premières années de la vie. Le tâtonnement physique expérimental permet à l'enfant de découvrir les objets, puis leurs relations, pour enfin accéder à une faculté d'abstraction dont le langage est une des expressions. La maîtrise de la langue est donc l'expression d'une intelligence générale, qui se développe par stades. On ne peut aborder les catégories abstraites que si on a d'abord le concret. La logique qui sous-tend les capacités d'organisation du langage se déploie par phases, du simple au général, du concret à l'abstrait.

Le biologiste Jacques Monod intervient alors. Bien que non spécialiste du sujet, le prix Nobel et président du Centre Royaumont s'intéresse de près à cette rencontre. Il suggère un test qui permettrait de trancher le débat. « Si le développement du langage chez l'enfant est étroitement associé à l'expérience sensori-motrice, on peut supposer qu'un enfant né quadriplégique aurait les plus grandes difficultés à développer son langage. » A-t-on étudié, demande-t-il, des cas semblables ? Bärbel Inhelder, proche collaboratrice de Piaget, psychologue à l'université de Genève, répond par la négative. Elle précise cependant que l'intelligence sensori-motrice pourrait passer de toute façon uniquement par des expériences acoustiques ou visuelles.

Jerry Fodor, un philosophe américain tenant des thèses de Chomsky, s'engouffre aussitôt dans la faille. « S'il suffit, pour que l'intelligence sensori-motrice entre en jeu, qu'il y ait à la limite un mouvement des yeux, (...) cela rend triviale la doctrine de l'intelligence sensori-motrice. »

Une théorie générale de l'apprentissage est-elle possible ?

J. Fodor présente alors sa propre contribution. Jeune philosophe, collègue de Chomsky au MIT (Massachusetts Institute of Technology) de Cambridge, il vient de publier Le Langage de la pensée, un ouvrage dans lequel il défend une conception computationniste de l'esprit humain. Selon lui, la pensée repose sur un ensemble de règles logiques, une sorte d'algèbre mental qui gouverne la plupart des fonctions mentales : l'intelligence, la perception et le langage. Il y développe notamment une thèse provocante qui « va à l'encontre de la pensée dominante des trois cents dernières années ». Il soutient tout simplement que l'apprentissage des catégories n'existe pas. Certes, on apprend les mathématiques, mais la logique qui les sous-tend est préalable. De la même façon, la capacité linguistique de construire des phrases est antérieure à l'apprentissage de telle ou telle langue.

Il faudrait alors admettre, rétorque Piaget, que l'on n'apprend pas les mathématiques. Les notions d'infini, les nombres négatifs, etc., seraient déjà présents chez l'enfant dès 5 ans, voire 2 ans, et même pourquoi pas chez l'animal ? Or, il est évident que ce sont des inventions récentes de l'humanité, liées à l'histoire des mathématiques.

Des inventions récentes certes, réplique J. Fodor, mais qui ne font pas appel à des capacités logiques nouvelles. La logique humaine existait avant qu'Aristote en formule les principes généraux. Il n'a fait que théoriser des règles accessibles à tous les humains. Descartes a raison d'affirmer que la raison est « la chose au monde la mieux partagée ». L'enfant n'apprend pas à raisonner, il ne fait que mobiliser une capacité propre à l'espèce.

Le débat prend donc une nouvelle direction : l'intelligence, la raison, le langage sont-ils une capacité spécifique aux humains ? On se tourne alors vers David Premack, qui étudie le langage et la pensée animale à l'université de Pennsylvanie, menant depuis plusieurs années des expériences avec Sarah, une femelle chimpanzé à qui il enseigne la langue des signes.

D. Premack répond en plusieurs points. Tout d'abord, il s'oppose à ceux qui affirment que le langage est le produit de la société et de la communication sociale. Beaucoup d'espèces animales vivent en société. Mais le langage, lui, est une spécificité humaine. Est-il alors lié à l'intelligence générale ? Fort de son expérience, il soutient que les grands singes sont intelligents : ils sont capables d'abstraction, de résolution de problème... Mais leur capacité à utiliser un langage est très limitée. Le langage serait donc une capacité spécifique, non directement liée à l'intelligence générale.

Par ailleurs, D. Premack se montre très septique devant l'existence d'une fonction symbolique. Pour lui, il existe des fonctions différenciées : la capacité de représentation, de raisonnement, de catégorisation, qu'il faut étudier une par une plutôt que de généraliser par une fonction générale. Le langage est donc modulaire, non lié à l'intelligence générale, ni à la société en général. Les arguments vont plutôt dans le sens des thèses de Chomsky, même si D. Premack refuse de s'aligner dans le camp innéiste.

Tentatives de compromis et... rebondissements

A ce stade, les protagonistes se répartissent alors en plusieurs camps. Il y a ceux, comme J. Monod ou F. Jacob, qui se tiennent sur une prudente réserve. Certains, comme Seymourt Papert ou D. Premack, voudraient engager le débat sur d'autres pistes.

Les tenants de Chomsky campent fermement sur leur position. L'intéressé lui-même refuse de s'engager dans des débats trop spéculatifs et généraux qu'il juge stériles. Il voudrait que l'on s'en tienne à des hypothèses précises sur des questions limitées et réfutables, et au premier chef, sa théorie grammaticale. Sur ce point, il est en position de force, car bien peu de spécialistes présents maîtrisent vraiment la théorie linguistique et peuvent en débattre. Seul Hillary Putnam, un philosophe américain, viendra contester directement et précisément ses thèses (2). Son argument central : l'enfant ne peut organiser les phrases sans la sémantique. S'il peut découvrir les règles de la grammaire, c'est parce qu'il a accès au sens des mots (alors que Chomsky affirme que sémantique et grammaire sont indépendantes). Toute la construction de Chomsky, est, selon lui, fausse à la racine.

D'autres participants aux débats recherchent la synthèse. C'est le cas de Stephen Toulmin, Guy Cérellier, Jacques Melher... qui vont tour à tour présenter des tentatives de compromis. Jean-Pierre Changeux propose par exemple une théorie neurologique qui emprunte à la fois à l'innéisme et au constructivisme. Piaget remercie vivement J.-P. Changeux de cette tentative de compromis. « Pour ma part, j'ai tenté dans ce symposium de trouver un tel compromis en admettant l'hérédité de fonctionnement des constructions elles-mêmes. »

L'heure est venue de clore les discussions. Globalement, chacun est resté sur ses positions, même si Piaget et ses partisans ont sans cesse recherché un compromis que Chomsky et J. Fodor ont refusé fermement. En fait, comme le signale Massimo Piattelli-Palmarini, un des organisateurs du débat, l'entente était difficile, car le débat mettait aux prises « deux programmes de recherche différents »(3). Avec le recul, cette confrontation apparaît néanmoins comme un moment charnière. Les conceptions concernant le langage et la pensée basculent.

Avant 1975, les théories nativistes sont ultraminoritaires. L'optique dominante est que l'homme est un être de culture, entièrement façonné par la société, l'expérience, l'apprentissage. Or, ni Piaget ni Chomsky ne partagent cette vision. Dans les années suivantes, l'optique cognitiviste - qui conçoit l'esprit humain comme une sorte de programme interne de traitement de l'information guidé par une logique interne - va s'imposer. Les découvertes sur les capacités précoces des nourrissons mettront par ailleurs à mal les thèses de Piaget.

Aujourd'hui, le débat est loin d'être vraiment tranché. Il reste que Royaumont fut pour tous les protagonistes, une date clé dans l'évolution de leurs conceptions. Ce fut aussi un modèle de dialogue scientifique, loyal et rigoureux, comme il en existe trop rarement dans l'histoire des sciences humaines.


NOTES

1

Ils obtiendront en 1981 le prix Nobel de médecine pour leur découverte.



2

En fait, ce débat a eu lieu, après Royaumont, par échange de textes.



3

M. Piattelli-Palmarini, Théorie du langage et Théorie de l'apprentissage, le débat entre Jean Piaget et Noam Chomsky, Points Seuil, 1979.

jeudi 22 novembre 2007

Le Portabe Crée une Confusion Croissante Entre L'urgent et L'important

Le portable : un gain d’autonomie ou une aliénation
Dans les usages professionnels le portable
· Peut relier en liberté
· Peut être un outil de coordination
· Peut être un outil de parenthèse privées durant le travail
Mais par inconvénient :
· Il peut entraîner une disponibilité d’écoute permanente
· Il peut se transformer en outil de surveillance à distance
· L’usage du portable entraîne plis d’information à traiter, plus de contrôle, encore plus du stress, et encore plus du temps professionnel empiétant sur le temps privé.

Dans ce contexte il y’a une inégalité :
· Ceux qui ont le pouvoir de se déconnecter
· Ceux qui ont le devoir de rester branchés
Cette influence d’information génère une bonne ou mauvaise qualité de décision
Pour une bonne décision :
· Il faut savoir traiter rapidement les choses.
· Il faut posséder un système référentiel de classement et d’interprétation pour ne pas se laisser d'opté par l’information et ne pas se mettre systématiquement aux ordres de l’urgence.
· Cette extension de ce type de réaction, menace de transformer le portable en un véritable mode de fonctionnement.

samedi 28 juillet 2007

A quoi ça sert la psychologie

La psychologie et la famille

La famille représente notre premier lieu de vie. Nous y apprenons beaucoup de choses qui nous apprendrons à mieux appréhender une vie autonome dans la société.
Le psychologue peut aider à découvrir et comprendre le développement de l’enfant mais également à expliciter les différents rôles des parents, de la fratrie, avec ses différences, ses échecs et ses réussites qui aident à l’apprentissage de la vie future hors famille.

La psychologie et la santé

C’est le domaine certainement le plus connu et le plus vaste . Il s’attache à la compréhension des différents problèmes de toute nature touchant l’être humain : les handicaps physiques, psychologiques, mentaux, sociologiques.
L’objectif est ici de permettre à chacun qui souffre de pouvoir espérer une évolution positive, voire une guérison totale afin d’accéder au bien-être.
Ce domaine s’intéresse à tous les cas pathologiques du plus bénin (énurésie) au plus important (psychose).

La psychologie et la justice

Le psychologue intervient pour la justice généralement pour une fonction d’expert judiciaire.
Le psychologue désigné par le magistrat est en général un psychologue clinicien exerçant sa profession dans une institution, dans un cabinet ou dans un centre spécialisé. Le but de l’expertise judiciaire est de déterminer si une personne présente des perturbations psychologiques ou non, remettant parfois en cause sa responsabilité.
Une même personne est soumise à plusieurs expertises au cours d’un procès, réalisées par différents professionnels, psychologues et psychiatres.

La psychologie et l’école

L’école est un des lieux les plus prégnant dans l’environnement d’un enfant, d’un adolescent. Elle représente donc un intérêt énorme pour le psychologue.
En effet, l’école se doit de satisfaire au mieux sa fonction éducative dans le but de favoriser apprentissage et l’assimilation des connaissances.
Le psychologue scolaire à un rôle important et beaucoup de pouvoir. Il doit veiller à être un soutien utile à la fois pour les enfants et pour les équipes pédagogiques, pour qui la vie de groupe réserve parfois quelques difficultés. Ainsi, il peut aider l’enfant à accéder à l’autonomie et à la socialisation.

La psychologie et le travail

La psychologie du travail remplace la psychologie industrielle. Ses champs d’intervention et d’étude sont vastes.
Elle peut être utilisée par des entreprises à des fins de sélection à l’embauche pour déterminer les meilleurs profils (le restent-ils ?).
Elle peut réaliser des bilans de compétence, conseiller dans l’orientation, faciliter les relations humaines et les communications au sein d’une entreprise. Certaines entreprises tendent à développer des services de gestion des ressources humaines.
La psychologie du travail intervient également à un niveau davantage ergonomique, en analysant les conditions de travail en situation afin de les rendre le plus agréable possible pour l’ensemble des travailleurs.

La psychologie en libéral

Rappelons tout d’abord que pour exercer en libéral le psychologue doit être titulaire d’un DESS (Diplôme d’Études Supérieur Spécialisé) ou d'un DEA (Diplôme d'Études Appliquées)
La psychologie s’applique également à des cas non pathologiques dont peuvent souffrir certaines personnes (blues, déprime, solitude mal vécue, stress, etc...). Le psychologue en libéral est souvent consulté pour des problèmes passagers et pas essentiellement pathologiques.
Il peut être amené à appliquer différentes approches thérapeutiques suivant sa formation personnelle et la nature des cas présentés : psychothérapie analytique, comportementale, gestaltiste, psychothérapie de groupe, familiale, de couple, etc.

La psychologie et les neurosciences

Le regroupement de ces matières a donné naissance à une discipline nouvelle : la neuropsychologie. Certaines maladies (dyslexie, aphasie, Alzheimer) peuvent avoir une origine organique, biologique ou post-traumatique et avoir des conséquences sur le plan psychologique.
L’expertise du neuropsychologue permet de déterminer si les symptômes d’une pathologie sont d’origine psychologique ou physiologique. Des recherches ont montré que l’étude des dysfonctionnements cognitifs dus à une lésion cérébrale peut déboucher sur l’amélioration et l’adaptation des outils d’évaluation de traitement et de prise en charge du patient.

La psychologie de l’aide aux victimes

Une victime est une personne qui a subi un acte sanctionné par le Code Pénal. Par exemple, elle peut être victime de violences physiques, sexuelles et/ou morales telles que agressions, viols, attentats, cambriolage, accidents, etc...
Etre victime peut engendrer certains troubles de différents ordre chez l’intéressé ainsi que dans son entourage souvent le plus proche (famille). La place du psychologue est alors essentielle pour écouter, soutenir, aider, orienter les victimes.
En cas de procédure judiciaire, il peut accompagner la victime en l’aidant à la compréhension et à l’acceptation des contraintes juridiques.
Le travail du psychologue est aussi d’aider ces victimes à continuer de vivre de la meilleure manière qu’il soit.
Si vous souhaitez davantage d'information, nous vous invitons à consulter le site de l'institut de la Victimologie.

La psychologie et la police nationale

Les missions particulières dont les fonctionnaires sont chargés par la police nationale ont pour objectif de protéger les biens et les personnes, de lutter contre toute forme de délinquance et de criminalité, et enfin de veiller au respect de l’ordre et de la loi.
Le déroulement de ces missions est parfois confronté à des difficultés majeures pouvant entraîner des conséquences plus ou moins graves, plus ou moins importantes sur les possibilités (matérielles, physiques et psychiques) qu’ont ces fonctionnaires pour mener à bien cette mission.
L’arrivée de la psychologie au sein de la police nationale est relativement récente (années 80) et assure des fonctions de formation du personnel (gestion des groupes, accueil, gestion des conflits, négociation, communication, phénomène de foule), de conseil, de soutien (stress, risque du métier, pathologies diverses, démotivation, peur), et enfin de participation aux concours de recrutement de policiers depuis 1986.

La psychologie et le milieu carcéral

On compte aujourd’hui près de 55000 détenus en France ; la réalité du milieu carcéral peut avoir pour conséquence des effets pathogènes sur les détenus et leurs proches. Des permanences de psychologue sont régulièrement tenues dans les institutions pénitentiaires.
En effet, les détenus peuvent souffrir psychologiquement de l’isolement, de l’enfermement ou encore de la culpabilité découlant de l’acte litigieux pour lequel ils ont été jugés. Le psychologue en milieu carcéral permet aux prisonniers de se libérer, de parler, de communiquer de leurs conditions de vie et leur vécu, évitant ainsi la souffrance morale et visant une acceptation de la peine à purger dans un milieu carcéral parfois difficile (conflit entre codétenus, rapport de force et de pouvoir, tentative de suicide, violences sexuelles).
L’autre objectif du psychologue consiste à aider les détenus à mieux appréhender une bonne réintégration sociale et professionnelle.

La psychologie et le marketing

Le marketing pourrait être défini comme l’ensemble des stratégies commerciales mises en œuvre depuis la fabrication d’un produit jusqu’à sa distribution. Ces stratégies utilisent différents outils et méthodes, comme un design séducteur, l’utilité prouvée du produit, l’identification des besoins du client potentiel, la publicité, etc.
Le marché mondial donne actuellement naissance à une concurrence telle que tous les moyens sont autorisés ou presque pour attirer la clientèle. Il n’est donc pas étonnant de retrouver le psychologue et ses compétences en matière de connaissance de l’individu seul ou en groupe.
En effet, les dimensions affectives, perceptives, culturelles, identitaires, sociales, etc., sont connues par le psychologue qui aide donc la dynamique marketing à fonctionner de la façon la plus efficace possible.

dimanche 10 juin 2007

Le rejet

« ..est une condamnation à mort dans tout les sens du terme celui qui l’encourt n’a bientôt plus d’autre ressources que de st laisser mourir lui qui n’existe plus pour personne. »Leyens

L’enfant magrébin

A coté de son appartenance au groupe familial, l’enfant magrébin est amené petit à petit vers l’appartenance plus large qui est la nation des arabes puis celle des musulmans. L’individu­ «tire sa signification non pas de ses efforts personnels, ni de sa place dans une hiérarchie (sociale), mais de son intégration dans une communauté intemporelle », «je t’appartiens et tu m‘appartiens », fuglesand.
L’éducation de l’enfant se déroulera en fonction et en référence à ce groupe, à la fois religieux, culturel, linguistique et national.

Chez les magrébins deux paramètres sont à prendre en considération pour toute tentative de compréhension :
1er paramètre : la culture arabo-islamique
Ce paramètre trouve sa base, sa raison et son expression dans le Coran, parole divine qui gère la vie quotidienne de tout musulman. Cette parole est inattaquable et inimitable, elle «s’impose donc comme parole de vérité pour celui qui a la foi » (M.Arkoun).
2éme paramètre : la famille au sens large
Ce paramètre comprend aussi le processus de l’éducation, le système traditionnel et son influence sur la personnalité et le comportement de l’enfant magrébin.
Depuis les travaux de Freud, de Piaget et bien d’autres il s’est t’avéré l’importance des quinze premières années de la vie de l’enfant au niveau affectif, intellectuel et moral.


L’enfant magrébin fait l’objet d’une socialisation c'est-à-dire une formation comme être social responsable, contradictoire et déchirante.
Contradictoire car comme nous l’avons vu, l’enfant se trouve entre deux mondes à travers lesquels il fait ses voyages tous les jours : le monde familial, régi par les habitudes socio culturelles et linguistiques arabo-berbéro-musulmanes ; et le monde institutionnel géré par des valeurs occidentales.
Déchirante car le processus de la formation d’une identité n’est vécu que comme un moment d’aliénation et d’acculturation dans un champ vaste dépourvu de repères interculturels où le modèle entreprise par l’école ne peut être intériorisé (ou difficilement)…d’où l’émergence de conflits psychiques d’identité ; l’enfant vit sa situation de socialisation comme source de menaces, d’angoisse et de peur qui reflète la confusion, le tâtonnement, la contradiction, l’incommunicabilité et la crainte de trop s’éloigner des normes de son groupe.
Marqué par les problèmes et les soucis de ses parents, l’enfant tentera de relier l’école à une idée de changement et de transformation de ses conditions de vie .mais souvent il n’y arrive pas .