samedi 28 juillet 2007

A quoi ça sert la psychologie

La psychologie et la famille

La famille représente notre premier lieu de vie. Nous y apprenons beaucoup de choses qui nous apprendrons à mieux appréhender une vie autonome dans la société.
Le psychologue peut aider à découvrir et comprendre le développement de l’enfant mais également à expliciter les différents rôles des parents, de la fratrie, avec ses différences, ses échecs et ses réussites qui aident à l’apprentissage de la vie future hors famille.

La psychologie et la santé

C’est le domaine certainement le plus connu et le plus vaste . Il s’attache à la compréhension des différents problèmes de toute nature touchant l’être humain : les handicaps physiques, psychologiques, mentaux, sociologiques.
L’objectif est ici de permettre à chacun qui souffre de pouvoir espérer une évolution positive, voire une guérison totale afin d’accéder au bien-être.
Ce domaine s’intéresse à tous les cas pathologiques du plus bénin (énurésie) au plus important (psychose).

La psychologie et la justice

Le psychologue intervient pour la justice généralement pour une fonction d’expert judiciaire.
Le psychologue désigné par le magistrat est en général un psychologue clinicien exerçant sa profession dans une institution, dans un cabinet ou dans un centre spécialisé. Le but de l’expertise judiciaire est de déterminer si une personne présente des perturbations psychologiques ou non, remettant parfois en cause sa responsabilité.
Une même personne est soumise à plusieurs expertises au cours d’un procès, réalisées par différents professionnels, psychologues et psychiatres.

La psychologie et l’école

L’école est un des lieux les plus prégnant dans l’environnement d’un enfant, d’un adolescent. Elle représente donc un intérêt énorme pour le psychologue.
En effet, l’école se doit de satisfaire au mieux sa fonction éducative dans le but de favoriser apprentissage et l’assimilation des connaissances.
Le psychologue scolaire à un rôle important et beaucoup de pouvoir. Il doit veiller à être un soutien utile à la fois pour les enfants et pour les équipes pédagogiques, pour qui la vie de groupe réserve parfois quelques difficultés. Ainsi, il peut aider l’enfant à accéder à l’autonomie et à la socialisation.

La psychologie et le travail

La psychologie du travail remplace la psychologie industrielle. Ses champs d’intervention et d’étude sont vastes.
Elle peut être utilisée par des entreprises à des fins de sélection à l’embauche pour déterminer les meilleurs profils (le restent-ils ?).
Elle peut réaliser des bilans de compétence, conseiller dans l’orientation, faciliter les relations humaines et les communications au sein d’une entreprise. Certaines entreprises tendent à développer des services de gestion des ressources humaines.
La psychologie du travail intervient également à un niveau davantage ergonomique, en analysant les conditions de travail en situation afin de les rendre le plus agréable possible pour l’ensemble des travailleurs.

La psychologie en libéral

Rappelons tout d’abord que pour exercer en libéral le psychologue doit être titulaire d’un DESS (Diplôme d’Études Supérieur Spécialisé) ou d'un DEA (Diplôme d'Études Appliquées)
La psychologie s’applique également à des cas non pathologiques dont peuvent souffrir certaines personnes (blues, déprime, solitude mal vécue, stress, etc...). Le psychologue en libéral est souvent consulté pour des problèmes passagers et pas essentiellement pathologiques.
Il peut être amené à appliquer différentes approches thérapeutiques suivant sa formation personnelle et la nature des cas présentés : psychothérapie analytique, comportementale, gestaltiste, psychothérapie de groupe, familiale, de couple, etc.

La psychologie et les neurosciences

Le regroupement de ces matières a donné naissance à une discipline nouvelle : la neuropsychologie. Certaines maladies (dyslexie, aphasie, Alzheimer) peuvent avoir une origine organique, biologique ou post-traumatique et avoir des conséquences sur le plan psychologique.
L’expertise du neuropsychologue permet de déterminer si les symptômes d’une pathologie sont d’origine psychologique ou physiologique. Des recherches ont montré que l’étude des dysfonctionnements cognitifs dus à une lésion cérébrale peut déboucher sur l’amélioration et l’adaptation des outils d’évaluation de traitement et de prise en charge du patient.

La psychologie de l’aide aux victimes

Une victime est une personne qui a subi un acte sanctionné par le Code Pénal. Par exemple, elle peut être victime de violences physiques, sexuelles et/ou morales telles que agressions, viols, attentats, cambriolage, accidents, etc...
Etre victime peut engendrer certains troubles de différents ordre chez l’intéressé ainsi que dans son entourage souvent le plus proche (famille). La place du psychologue est alors essentielle pour écouter, soutenir, aider, orienter les victimes.
En cas de procédure judiciaire, il peut accompagner la victime en l’aidant à la compréhension et à l’acceptation des contraintes juridiques.
Le travail du psychologue est aussi d’aider ces victimes à continuer de vivre de la meilleure manière qu’il soit.
Si vous souhaitez davantage d'information, nous vous invitons à consulter le site de l'institut de la Victimologie.

La psychologie et la police nationale

Les missions particulières dont les fonctionnaires sont chargés par la police nationale ont pour objectif de protéger les biens et les personnes, de lutter contre toute forme de délinquance et de criminalité, et enfin de veiller au respect de l’ordre et de la loi.
Le déroulement de ces missions est parfois confronté à des difficultés majeures pouvant entraîner des conséquences plus ou moins graves, plus ou moins importantes sur les possibilités (matérielles, physiques et psychiques) qu’ont ces fonctionnaires pour mener à bien cette mission.
L’arrivée de la psychologie au sein de la police nationale est relativement récente (années 80) et assure des fonctions de formation du personnel (gestion des groupes, accueil, gestion des conflits, négociation, communication, phénomène de foule), de conseil, de soutien (stress, risque du métier, pathologies diverses, démotivation, peur), et enfin de participation aux concours de recrutement de policiers depuis 1986.

La psychologie et le milieu carcéral

On compte aujourd’hui près de 55000 détenus en France ; la réalité du milieu carcéral peut avoir pour conséquence des effets pathogènes sur les détenus et leurs proches. Des permanences de psychologue sont régulièrement tenues dans les institutions pénitentiaires.
En effet, les détenus peuvent souffrir psychologiquement de l’isolement, de l’enfermement ou encore de la culpabilité découlant de l’acte litigieux pour lequel ils ont été jugés. Le psychologue en milieu carcéral permet aux prisonniers de se libérer, de parler, de communiquer de leurs conditions de vie et leur vécu, évitant ainsi la souffrance morale et visant une acceptation de la peine à purger dans un milieu carcéral parfois difficile (conflit entre codétenus, rapport de force et de pouvoir, tentative de suicide, violences sexuelles).
L’autre objectif du psychologue consiste à aider les détenus à mieux appréhender une bonne réintégration sociale et professionnelle.

La psychologie et le marketing

Le marketing pourrait être défini comme l’ensemble des stratégies commerciales mises en œuvre depuis la fabrication d’un produit jusqu’à sa distribution. Ces stratégies utilisent différents outils et méthodes, comme un design séducteur, l’utilité prouvée du produit, l’identification des besoins du client potentiel, la publicité, etc.
Le marché mondial donne actuellement naissance à une concurrence telle que tous les moyens sont autorisés ou presque pour attirer la clientèle. Il n’est donc pas étonnant de retrouver le psychologue et ses compétences en matière de connaissance de l’individu seul ou en groupe.
En effet, les dimensions affectives, perceptives, culturelles, identitaires, sociales, etc., sont connues par le psychologue qui aide donc la dynamique marketing à fonctionner de la façon la plus efficace possible.